Ma grossesse : Bientôt maman…

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Depuis mon article sur le « Après mariage »… J’ai mis mon blog « en pause », beaucoup de questionnements d’un point de vue professionnel : un nouveau boulot MAIS AUSSI un bébé qui s’est installé au premier essai ^^ … Mon mari et moi avons fêté nos UN AN de mariage le week-end dernier et d’ici quelques semaines, un mois à peine si tout va bien, la naissance de notre enfantD’ailleurs, en vue de la photo : à votre avis… plutôt FILLE ou GARCON ? (Photo prise à 31 semaines).

Et si on parlait : GROSSESSE ?

Pour ma part, je ne pensais pas qu’une grossesse causerait autant de « chamboulements » : physique certes mais aussi psychique…Ce fut pour moi, jusqu’ici, une expérience exceptionnelle et j’ai toujours su au fond de moi que je voulais devenir mère mais sans imaginer ce que serais cet étape des « 9 mois ». Je pense que chaque femme est différente, tout comme cette étape plus ou moins compliqué pour chacune selon leur contexte et je suis passée par différents « stades ». J’ai eu l’envie, au tout début de ma grossesse, de m’inscrire sur des forums de « femmes enceintes », »futures et jeunes mamans » etc… j’ai pu y lire des choses très positives comme négatives. J’avais l’impression que ces femmes vivaient une expérience soit merveilleuse, soit difficile et moi me retrouvant : « au milieu ». Car objectivement, le tableau idyllique est super lol mais il ne faut pas en oublier les « désagréments »…

Ma grossesse en trois étapes  :

  1. Les 4 premier mois de ma grossesse furent compliqués à gérer, très vite se sont installées des nausées du matin au soir : oui oui ^^ je n’exagère pas, du lever au coucher, accompagnées de vomissements mais juste au second mois : ouf si on peut dire lol et je ne mangeais que froid… chaud : impossible. Va comprendre pourquoi et plus rien de sucré ne passait alors que c’était ma grande passion avant ma grossesse les pâtisseries, les desserts, le chocolat…bref je mangeais toujours les mêmes choses et que des aliments non cuisinés sinon nausées. Sans oublier la phase ou je me suis posée énormément de questions, une baisse de forme général, grosse fatigue et je m’endormais le soir à 21h devant mon émission préférée… »ZUT, c’est encore raté pour ce soir, aller hop : au lit ! lol »
  2. Le second trimestre : à la fin du 4ème mois, les nausées se sont estompées la journée : Youpiii ! J’en ai toujours un peu en soirée même encore maintenant mais çà va encore et puis j’ai connu le fameux regain d’énergie et d’appétit ! Ce fut le jour et la nuit ces deux périodes pour moi, sincèrement çà m’a reboosté niveau moral : au top. J’ai vraiment  pu profiter de ma grossesse à partir de ce moment là. D’autant plus que mon bidon commençait à s’arrondir, j’ai senti les premier coups qui sont si émouvant, on à connu le sex de notre bébé, tout se mettait bien en place d’un point de vue médical et choix de la maternité avec mon mari, les premier achats ainsi que les travaux dans la future chambre de notre ange etc… et le choix du prénom !
  3. Dernier trimestre : cours de préparation à la naissance, en couples et entres mamans : j’ai adoré ^^ avec un mari très investi; Dernière séance demain. J’ai continué à être plutôt en forme, bonne santé pour mon bébé et moi avec un suivi impec. De plus, je n’ai pas prit trop de poid, il me reste un mois (8/9kilos sur la balance et tout dans mon bidon), je pense que çà a peut être aidé aussi pour éviter certains problèmes physiques, notamment de dos etc et javou avoir échappé à la rétention d’eau également…En bref, dans l’ensemble, à part la grosse fatigue des premier mois, mes nausées du matin au soir, je peux dire que ma grossesse s’est bien passée jusqu’ici…Mais en ce qui concerne la fin de mon 8ème mois, la dernière ligne droite, ce DERNIER mois de grossesse ! Il est compliqué à gérer, émotionnellement parlant. En effet, les fameuses « hormones » d’ont j’ai entendu parlé partout depuis des années, ba je peux vous dire que Là, je vois de quoi on parle : Je suis à fleur de peau ! Comme si mes émotions étaient décuplées en cette fin de grossesse, de manière impressionnante et c’est assez déstabilisant, même si je suis une femme émotive par nature, ce n’est pas évidant de se voir passer d’une humeur à une autre « sans raisons apparentes » :

AU SECOUUUR !!!

Du coup tu culpabilises, tu te sens incomprise (surtout que toi même tu ne te reconnais plus ou ne comprends pas ces fameux chamboulements, de plus, comment les gérer ?!!!) et ton homme essaye tant bien que mal de te soutenir comme il peut… tu te dis : « Mais pourquoi ?? » besoin d’être écoutée, rassurée, accompagnée dans cette dernière ligne droite avec toute la bienveillance possible… voilà l’une des facettes (car il peut y en avoir bien d’autres hihihi) que l’on peut vivre et que l’on aime pas forcément dévoiler.

Par ailleurs, je n’en reste pas moins émerveillée par cette grossesse. Ces 8/9 mois furent pour moi, le temps « qu’il faut » pour passer d’une étape à une autre. En effet, je me suis vue évoluer durant chaque semaine, tous ces mois, grandir en même temps que mon bébé : murir, avoir envie de le protéger, le sentiment qu’il passe avant moi… Un processus physique et psychique si fort à mes yeux : magnifique ! J’ai intégré tous ces changements, qui petit à petit faisaient leur chemin dans mon esprit, mon corps… Je vois certaines choses de la vie de manière différente, avec plus de distance, comme si l’arrivée de ce bébé me fait prend conscience de ce qui est vraiment essentiel, je me sens encore plus forte et responsable…

Une maman en devenir…….

L’étape du mariage…Et après…

Aujourd’hui j’avais envie de philosopher autour de l’étape du mariage et de ce que cela signifie pour moi et pour autrui… et particulièrement, de la prochaine étape dont tous le monde parle… :

« C’est pour quand le bébé ? » ^^

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Mon homme et moi sommes mariés depuis un peu moins de deux mois et depuis nous sommes en harmonie tous les deux, sur le fait que cette union nous as changés. OUI OUI et de manière positive bien sur : ^^ En effet, depuis ce week-end merveilleux, en compagnie de tous nos proches, familles et amis, nous nous sentons plus amoureux que jamais, soudés, encore plus fort et sereins face à l’avenir que nous allons partager ensemble… çà à été une étape vraiment importante dans notre couple, dans notre vie et on aimerait rester dans CETTE BULLE DE BONHEUR le plus longtemps possible…

A peine le mariage passé et même un peu avant d’ailleurs, nos proches et même des personnes « inconnues » nous posent cette fameuse question :

« C’est pour quand le bébé…? »

Cette interrogation pourrait laisser croire que des que l’on approche de la trentaine (mon mari à 30 ans, moi 29 ans et 4 années de vie commune) : c’est un cap obligatoire. D’après certaines de mes observations, j’ai le sentiment d’une pression sociale parfois autour de cette question, bien plus que sur le fait de se marier ou non d’ailleurs… c’est fort intéressant…

Ce sujet reste pourtant très personnel, propre à chacun, au couple. Notamment si l’un des deux n’est pas encore prêt ? Et peut-on vraiment être prêt ? Ou bien peut-être que le couple à des difficultés pour concevoir ? Ou encore : Ont-ils le désir d’avoir des enfants ?… Suite à ces autres questionnements, essayons de faire preuve de psychologie face à ce sujet svp…

Mais d’ailleurs, peut-être avez vous envie de me poser la question 😉 …Essayez toujours hihihi…

Photo prise par notre « photographe mariage » -30 Avril 2016- 

 

 

 

 

 

Témoignage : Le monde du travail et ses difficultés

Le monde du travail… Un sujet sur lequel j’ai envie de me pencher aujourd’hui; notamment sur la face pas tellement rose du métier d’éduc de jeunes enfants en structure dite « classique »…

C’est quelque chose que j’ai pu observer à différentes reprises durant mes stages de formation en crèche : des professionnelles « malmenées », « incomprises », « usées »… Certains sentiments que j’ai pu ressentir moi aussi, à un moment donné en tant que professionnelle et d’on j’ai vraiment envie de parler…

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Je me suis beaucoup remise en question vis-à-vis de mon positionnement, de mon rôle en tant que professionnelle EJE terrain puis EJE/adjointe…  L’empathie, la souffrance des autres : des collègues, des familles qu’on accueillent, de l’enfance car ce n’est pas tout rose l’enfance 😉 c’est-à-dire LES EPONGES que nous sommes, nous demande de faire un énorme travail de distanciation par rapport à tout ce que l’on reçoit, mais bien sur autant de positif que de négatif.

Je pense à la souffrance du « non dit » aussi, c’est-à-dire, de tout ce qui crée la tension dans une équipe, des critiques dites derrière, donc la souffrance de l’hypocrisie des uns et des autres… et aussi la souffrance du poids institutionnel…

Sans oublier les difficultés rencontrés dans un milieu très féminin : la jalousie, les bla bla, la compétition…

Je crois que ce qui à été douloureux pour moi, c’est de réaliser que le social, c’est comme partout, tu t’attends à travailler avec des personnes à l’écoute, qui savent se remettre en question, qui ont des jugements (comme tous le monde) mais qui savent voir derrière la personne, qui cherche à connaitre l’autre, et bien non, c’est assez représentatif d’une grande partie de la société : Il y a du beau et du moins beau 😉 Et heureusement que l’authenticité des enfants réchauffent notre cœur au quotidien…

Pour conclure cet article, rassurez-vous, malgré tout ça, je reste passionnée par mon métier, par ce milieu de « l’enfance » qui me plait tant. Et je compte m’enrichir encore et encore… J’aime orienter, soutenir  les familles, accompagner les enfants…  J’aime continuer à apprendre dans ce domaine si enrichissant humainement.

Cependant… Je m’interroge pour l’avenir :

Vais-je continuer à travailler en crèche ? En poste de terrain, d’adjointe ou prendre un poste de directrice ? Être responsable pédagogique en micro-crèche ? Ou bien changer de type de structure pour un RAM, une crèche familiale ? Ou encore évoluer dans l’animation, en tant que directrice de centre de loisirs ? (Le diplôme d’EJE le permet ;-)) Peut-être même que je pourrais faire une formation supplémentaire et complémentaire à ma formation initiale ^^ tout en restant dans le domaine de l’enfance, social, psychologie ? Et pourquoi pas assistante maternelle ? Ouvrir ou travailler dans une MAM (Maison d’assistantes maternelles) ? … Ou même être formatrice pour les AM ou CAP petite enfance ?  Tellement de projets sont possible…

Bien des questions quand à mon avenir professionnel 😉 … Le futur reste incertain et réserve bien des surprises… l’important, je pense, c’est de rester fidèle à sois même, ses principes, ses valeurs dans la vie : rester authentique ^^ et poursuivre le chemin de ses rêves et ambitions…

Bonne route à vous et surtout : SOYEZ HEUREUX !!!

Et vous, quelle vision avez-vous du MONDE DU TRAVAIL ? J’attends vos expériences et témoignages…

Illusion/désillusion : Comment réagir face à certains comportements ? à vos clavier !  

 

 

 

Accompagner l’estime de soi

J’aimerais vous faire partager les valeurs qui me sont propres, en tant que professionnel de la petite enfance mais aussi en tant que femme. Car selon moi, les deux sont étroitement liées. Je travail avec « l’humain ». Ainsi nous devons prendre en compte dans ce métier : notre vécu, notre personnalité ainsi que celles des autres : professionnelles, parents, enfants. Ce qui peut-être relativement « difficile » par moment…

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Selon moi, l’adulte en devenir se construit avant tout, au sein de sa famille : « L’estime de soi » passe par les mots employés, les attitudes que les adultes portent à l’enfant durant la période de son enfance.

De ce fait, je pense que les paroles, les actes et les gestes peuvent avoir des conséquences sur la construction identitaire de l’enfant, par la suite, en tant qu’adulte.
En effet, il me semble que l’enfant est « éponge » des émotions qu’on lui transmet, celles qu’il peut observer. Ce dernier peut retransmettre ces émotions à son tour car il apprend de ce qu’il voit, de ce qu’on lui dit.
De ce fait, énormément de choses ce jouent pour l’adulte en devenir à cette étape de vie.

En conclusion, il est très important, je pense : « d’aimer, écouter, soutenir, encourager, valoriser : ACCOMPAGNER l’enfant dans ses apprentissages, ses expériences (et de ne pas faire à sa place ;-))… tout au long de sa vie et particulièrement durant les 1 ères années. Soyons les plus bienveillant possible, présent physiquement et psychiquement pour l’enfant, AFIN DE FAVORISER AU MIEUX, LES BASES DE SA CONSTRUCTION IDENTITAIRE…

PS: Ces valeurs me portent et elles ont été un point de départ pour élaborer mon mémoire de formation d’EJE 😉 …un sujet qui me touche particulièrement…

 

Qu’est ce que tu fais dans la vie ? ^^

Ce soir, j’ai envie de vous parler d’un sujet qui me tient à cœur depuis plusieurs années… C’est le témoignage d’une femme avec qui je partage certaines valeurs, qui m’a donné envie de me lancer.

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Je me rappelle, il y a quelques années en arrière, lorsqu’en soirée ou lors d’une rencontre avec une nouvelle personne, on me posait cette question que je redoutais tant : « Tu fais quoi dans la vie ? »
Après le lycée, j’ai mis du temps avant de trouver ma voie, je devais m’expliquer sur mes choix d’orientation, mes objectifs etc… Puis est venu le temps où je suis rentrée en formation d’éducateur de jeunes enfants. En général, les gens ne connaissent pas cette profession ^^ et ils répondent : « Ah éducateur pour s’occuper des personnes à problèmes ? Super réducteur pour mes collègues éduc spé lol bref…« Non je serais spécialisé dans la petite enfance de la naissance à 7 ans et bien souvent, c’est pour travailler en structure classique, en crèche. » Et en général, on me répond : « Oh c’est mignon, tu joues avec les enfants… » Ok, super… (Voir l’article sur mon blog : Qu’est ce qu’un EJE svp) lol
A ce moment là, en plus d’expliquer précisément le futur métier que j’allais exercer, j’avais plutôt envie de m’exprimer sur mes valeurs, principes, ce qui m’habitais… J’avais envie de leur répondre :

« Ce que je veux faire dans la vie, c’est être HEUREUSE ».
Trop de personne résume ou juge autrui selon leur métier mais ce n’est pas ce que nous sommes, ce qui nous définit. Parfois ce n’est d’ailleurs pas une véritable envie, un choix. De plus, on ne connait pas le vécu de chacun…
Ainsi j’aime chercher au plus profond de la personne, découvrir ce qu’elle a en elle. Je déteste que l’on juge les autres sur leur apparence, leur métier. Il faut savoir chercher plus loin…C’est ce que j’essaye de faire au quotidien et c’est souvent les personnes qui «paraissent » les plus simple qui se trouve être des personnes exceptionnelles.
Pour en revenir avec cette fameuse question… Bien sur que l’on passe une bonne partie de son temps, de sa vie : AU TRAVAIL et il semble important de faire un métier que l’on aime, je me suis moi-même donné les moyens pour y parvenir… et je tente toujours d’arrêter de vivre par rapport aux regards des autres, pour moi-même…
Je suis en poste de directrice adjointe en crèche depuis janvier 2015 mais avant tout :
Je m’éclate, je sors, je profite, je rêve, je créé, je fais des rencontres, je rie ^^, je partage des moments avec mes proches, je philosophe… JE VIE !

Et vous, que faite vous dans la vie ? 😉

Expériences professionnelles

  •  08/2016 – 08/2017 : Educatrice de jeunes enfants, relais de direction en multi-accueil, Mairie de Villier-sur-orge

EJE terrain, responsable des deux sections de la structure (une section bébé et une section moyen/grand) enfants âgés de 3 mois à 4 ans. Je pouvais être amenée à avoir un rôle de relais de direction quand la directrice était absente car elle travaillait sur la structure à mi-temps.

  • 01/2015 – 08/2016 : Directrice adjointe en mini-crèche, Mairie de Savigny-sur-orge

Seule EJE de la structure, accueil de 20 enfants âgés de 1 à 4 ans avec une section de moyen et une section de grand. J’étais amenée à être sur le terrain et j’étais également l’adjointe de direction (50% Gestion du personnel et administratif).

  • 08/2013 – 12/2014 : Educatrice de jeunes enfants, Crèche d’entreprise LPCR : Les petits chaperons rouges

EJE terrain de la section bébé/moyen, avec 15 enfants âgés de 3 mois à 1 an. Dans l’autre section moyen/grand, 20 enfants âgés de 1 an à 4 ans avec une seconde EJE. Nous avons pu travailler ensemble sur le projet pédagogique de la structure.

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Formations

  • 2013 : DIPLÔME D’ETAT D’EDUCATEUR DE JEUNES ENFANTS

Obtention du diplôme d’état d’éducateur de jeunes enfants au centre de formation saint honoré, Paris (Promo 2010-2013) Stages de formation essentiellement en structure classique : multi-accueil, crèche collective, crèche familiale, halte garderie,…

  • 2008 : BAFA

Obtention du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur avec option « petite enfance ». J’ai travaillé en tant qu’animatrice périscolaire (maternelle/primaire) et également en tant qu’atsem en école maternelle.

Projets

LSF : La communication gestuelle avec les jeunes enfants

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Un projet passionnant !

C’est durant ma formation d’EJE que j’ai entendu parler de ce concept, cette pratique m’a interpellée : Je me disais : « Mais quel intérêt d’utiliser la langue des signes avec des enfants entendants ? ».
Comme beaucoup de personnes, je me demandais si cela pouvait ralentir l’acquisition du langage. Puis durant mon stage long de 3 ème année, j’ai intégré une crèche qui mettait en place ce projet.
L’objectif : calmer les frustrations chez les touts petits.

J’aime découvrir de nouvelles choses et j’étais ravie de pouvoir comprendre ce qu’était réellement la mise en place de la langue des signes français (LSF) en crèche. Cela m’a vraiment intéressée : une communication gestuelle et le langage associé.

Le principe :

Le principe est d’associer un geste de la langue des signes à un mot. Le geste réalisé s’appelle un « signe ». Par exemple chaque fois que je vais prononcer le mot « manger » je vais le signer. Il s’agit de signer quelques mots clés qui reviennent régulièrement dans le quotidien du petit.
Suite à certains retours je précise que la langue des signes est une langue à part entière complexe avec sa syntaxe bien à elle. Utiliser quelques mots en crèche ne signifie aucunement que nous » parlons » cette langue mais uniquement que nous en utilisons son principe pour l’intégrer au monde de la petite enfance. Utiliser la langue des signes en crèche c’est uniquement signer quelques mots.

L’intérêt :

L’enfant qui n’a pas encore acquis la parole a des besoins qu’il ne peut clairement exprimer. C’est alors par les pleurs qu’il va extérioriser un besoin et parfois, suivant son âge, par de l’agressivité. L’enfant apprend très vite à signer contrairement à l’acquisition du langage. Vers 7-8 mois il est capable de reproduire sciemment certains gestes. Ainsi, grâce à la langue des signes, un bébé qui voudra par exemple que vous lui chantiez encore une chanson aura la capacité de signer le mot « encore » pour en réclamer une autre.
Le fait d’être compris plus facilement positionne l’enfant dans un contexte de sécurité affective et cela diminue sa frustration. La frustration est nécessaire pour grandir allez vous me dire. Oui je suis d’accord, mais quand c’est une frustration qui vient de l’incapacité à s’exprimer celle ci n’est pas constructive et loin d’être rassurante.
Vous l’aurez sûrement comprit la LSF est surtout utile pour les enfants qui n’ont pas encore acquis le langage verbal donc jusqu’à la section des moyens. Je ne donne pas une moyenne d’âge, comme vous le savez chaque enfant a son propre développement. Pour les enfants ayant acquis la parole, la LSF leur permet, s’ils le souhaitent, d’utiliser les gestes d’une façon ludique. De plus, ils peuvent utiliser les signes pour communiquer avec les autres enfants qui n’en sont pas au même stade et comme les professionnels, ils ont toujours le réflexe d’associer la parole aux signes.
Pratiquer la LSF avec les petits c’est leur offrir la capacité de s’exprimer autrement que par les pleurs, c’est s’ouvrir à la communication gestuelle et corporelle.

La mise en place de la LSF en structure :

Tout d’abord, il faut que tous les professionnels coopèrent au projet. En effet, pour que l’enfant intègre un signe il faut qu’il puisse le voir fréquemment, dans l’idéal à chaque fois que le mot clé est utilisé. L’enfant par mimétisme pourra ainsi s’approprier le geste et signer à son tour.

Quand une structure met en place la pratique de la LSF elle le fait dès la section des bébés, même si elle peut être proposée plus tard. Les premiers mois les bébés n’ont pas la capacité motrice ni intellectuelle d’utiliser la communication gestuelle mais en observant ils s’imprègnent déjà de ce mode de communication et cela permet aux professionnels de garder ce réflexe. On peut très bien utiliser la LSF avec des enfants de plus d’un an sans pour autant qu’ils en aient bénéficié avant.
Certains enfants ne signent pas ou signeront plus tardivement que d’autres. Inutile d’inciter l’enfant à faire les gestes à tout prix, il doit pouvoir avoir le choix entre utiliser la communication gestuelle ou non.

Beaucoup d’entre eux ne signent pas les mots avec la gestuelle parfaite. Ça n’est pas important car nous reconnaissons malgré tout le geste effectué avec aisance. La LSF n’est pas proposé comme un apprentissage hormis dans certaines structures atypiques comme la crèche « quai du lotte » à Paris qui accueille un certain nombre d’enfants sourds ou malentendants.

L’équipe détermine 10 à 20 mots clés. Voici quelques exemples : papa, maman, travail, encore, changer, pipi, caca, jouer, jardin, gâteau, manger, boire, eau, lait, content, colère, peur, triste, avoir mal, interdit.

Il est intéressant de créer un livret avec la photo de chaque signe et sa description. Ainsi les professionnels peuvent facilement s’y référer en cas d’oubli et il permettra aux nouvelles collègues d’avoir un support significatif. Ce livret est offert aux parents et les professionnels leur explique son principe. Nous devons aussi les inviter à nous solliciter en cas de questionnement. Nous rendre disponible à l’instant présent mais aussi pour le futur c’est créer un climat de confiance.
Comme pour les enfants la LSF doit rester une proposition pour les parents pas une obligation. Certains signent de rapidement les mots de la crèche à la maison. D’autres n’en ont pas envie. Puis il y a des parents qui commencent à s’intéresser à ce mode de communication quand ils voient leur bout de chou faire son premier signe. Combien de parents j’ai vu un matin sourire aux lèvres et grande fierté « il a fait ce geste ça veut dire quoi ? » : beaucoup !

Il est primordial de toujours associer le geste à la parole : Signer et parler permet à l’enfant de s’approprier par la même occasion le langage verbal de façon ludique.

La langue des signes en chanson :

Les chansons de crèche sont souvent accompagnées de gestes. Les enfants adorent ça, ils refont les gestes spontanément. En y intégrant quelques signes de la LSF cela permet de la pratiquer tout en s’amusant.

Voici un exemple de trois chansons avec les mots à signer :

– Petit escargot : escargot, dos, maison, pluie, content
– Mon petit lapin : lapin, cacher, jardin, choux, manger

Faut-il avoir une formation pour pouvoir signer avec les touts petits ?

Soyez rassuré pas nécessairement. De très bons livres sont sur le marché. Je vous recommande tous les livres sur le thème du bébé et de la LSF de Monica compagnys (qui est ma formatrice d’atelier bébé signe en passant :)). Mon préféré c’est le livre « Encore » mais tous ses autres livres sont excellents. Ensuite vous pouvez vous faire aider de l’application « ELIX » à télécharger via votre Android, qui est un dictionnaire sous forme de vidéos.

Quel terme utiliser en crèche : langage des signes ? langue des signes ou communication gestuelle ?

Tout d’abord je veux souligner le fait que la langue des signes n’est pas un langage. Elle est reconnue comme une langue à part entière et les sourds se sont battu pour ça. Par conséquence on devrait toujours dire « langue » et non pas « langage ». Malheureusement beaucoup de personnes n’ont pas conscience de cette différence.
Il faut savoir tout de même que certaines crèches préfèrent utiliser le terme « langage » car en structure nous utilisons juste quelques mots et non pas les phrases entières. Personnellement je n’aime pas cette dernière appellation : dirions nous, si nous utilisions quelques mots d’anglais que nous pratiquons le langage anglais au lieu de l’anglais ?

La communication gestuelle me semble appropriée, tout autant que le français ou l’allemand est une communication verbale.

Pour info : la langue des signes n’est pas universelle. Chaque pays détient ses propres signes. D’une région à l’autre les signes peuvent aussi différer. Souvent pour un mot il existe plusieurs signes. L’important est de choisir celui qui nous convient le mieux.

Exemple d’observations durant mon stage long :

Vous serez sûrement étonné de son bienfait. Une enfant de 16 mois signait le mot « jardin » alors que nous allions lui proposer de faire une autre activité. Sans la LSF elle aurait peut être pleurer ou bien elle aurait suivie l’adulte sans avoir pu exprimer sa préférence.

Une autre fois, alors que le photographe prenait l’équipe et les enfants en photo un petit garçon de 13 mois me signe le mot « manger ». En effet c’était l’heure du repas et l’auxiliaire à pu lui expliquer qu’après la photo nous irions manger. Sans cela peut être qu’il aurait exprimer son besoin en s’agitant ou en pleurant.

Quand l’intervenante musicienne venait dans la section des moyens avec ses instruments de musique, à chaque fin de chanson ils signent le mot « encore » ! …

Source Image <– Signe avec moi

L’un des projets qui me tient à cœur, est de me former à la communication gestuelle avec les jeunes enfants.

 

Savez-vous ce qu’est un EJE ?

Quelle est mon métier ? => Qu’est ce qu’un EJE ?

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L’éducateur de jeunes enfants est un spécialiste de la petite enfance (enfants de la naissance à 7 ans).

Il a plusieurs missions, tout d’abord un RÔLE ÉDUCATIF. En effet, l’EJE doit proposer des activités adaptées selon l’âge des enfants et contribuer a leur développement dans leur milieu familial, culturel et social. Il accompagne les enfants dans son évolution, dans les grandes étapes de sa croissance (éveil au monde,langage,propreté,…) en stimulant leur potentialités intellectuelles, affectives et artistiques, tout en tenant compte de leurs besoins spécifiques et individuels.

Ensuite, il a un RÔLE DE PRÉVENTION puisqu’il doit pouvoir repérer de façon précoce les différents troubles ou dysfonctionnements chez les enfants dont il a la responsabilité. Lorsqu’il discerne un problème chez un enfant, il doit immédiatement prendre en charge l’enfant de façon spécifique, soit au sein de la structure, soit en orientant les parents vers des professionnels ou en avertissant directement les services compétents pour protéger l’enfant et répondre au mieux à ses besoins face aux difficultés qui surviennent.

Mais aussi, l’EJE à un RÔLE DE COORDINATEUR D’EQUIPE « manager » auprès de ses collaborateurs. En effet, il doit mener un travail constructif avec son équipe en développant un travail d’équipe complémentaire et riche permettant de valoriser les compétences de chacun. Ce travail permet aussi d’ajuster et de remettre en cause les pratiques et le positionnement professionnel au sein de la structure et auprès des enfants.

L’EJE est garant du projet pédagogique élaboré et du respect de l’enfant dans son individualité.

De plus, si l’éducateur est responsable de structure, il a également un RÔLE ADMINISTRATIF. Il doit attribuer une grosse partie de son travail aux tâches administratives, parfois même au détriment de sa présence auprès des enfants.

Il doit aussi effectuer un TRAVAIL EN RÉSEAU avec différents partenaires et institutions extérieurs (associations, PMI, services sociaux, RAM,…). Son travail s’inscrit dans une dimension sociale.

Et sa dernière fonction est son RÔLE AUPRÈS DES FAMILLES. L’éducateur doit mettre en place une relation de coéducation, de complémentarité avec les parents tout en veillant à ne pas prendre leur place. Pour cela, de nombreux outils sont mis à disposition pour favoriser les échanges avec les parents (par exemple, un classeur répertoriant les journées de l’enfant). Il doit être attentif aux désirs et demandes des parents pour assurer de façon positive la continuité du projet éducatif durant le séjour de l’enfant au sein de la structure. 

Mon parcours

 

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Après l’obtention de mon bac L option Arts plastiques, j’ai pris le chemin de la faculté, en Sociologie puis j’ai fais une préparation aux concours du secteur social. Ainsi j’ai pu réaliser « un stage de découverte » en crèche auprès d’une EJE, ce qui m’a conforté dans mon choix de devenir éducatrice de jeunes enfants !

En réalité, j’ai toujours su que je voulais travailler dans le secteur de la petite enfance, que la filière sociale m’intéressais également ainsi que le domaine de la psychologie. J’ai découvert le métier d’EJE via internet et en lisant différents sites, là j’ai pris conscience que…

C’est CE métier qui me correspond : C’est ce que je veux devenir.

Ayant fait du baby-sitting depuis l’âge de 16 ans, j’avais une légère expérience auprès des enfants, mon projet fut de passer mon BAFA dans la foulée (option petite enfance) puis j’ai travaillé dans l’animation et également en tant qu’ Atsem en école maternelle.

Tout en étant salariée, j’ai préparé, à la maison, le concours d’entrée dans un centre de formation pour devenir EJE…

Et merveille : j’ai réussi le concours d’entrée à Saint honoré en 2010 …
Après 3 années d’études, j’ai obtenu mon diplôme d’état en juillet 2013.
Le BoNhEuR … Fière d’être éducatrice de jeunes enfants !!!

Ce Blog est un moyen d’expression par rapport à mon métier, à mes passions…C’est un support de discussions, d’échanges, de partages… ^^ ouvert à tous.